My beauty backstage chez Rochas

Comment ça s’écrit un premier post ?

Non parce qu’autant vous le dire, la seule chose que je suis amenée à écrire (plus justement, à légender), ce sont mes photos Instagram.

On aura tous compris que ce réseau n’est pas une mine d’or à prix Goncourt, mais je joue le jeu: légendes succinctes suivies d’une tripoté d’émoticônes. Ouais ouais. Des coeurs, des chats, des petits cacas, même que j’adore ça... Seulement il y a quelques mois, Alexandra & Nelly m’appellent et me proposent d’écrire sur leur blog parce que

« t’es sympa, t’es mignonne, t’es rigolote et t’es loin d’être conne. »

N’EN JETEZ PLUS ! J’ai dit banco.

Pourquoi j’ai accepté ?

Parce que qu’Alexandra & Nelly font parties des plus belles rencontres que j’ai faites à Paris. Je vous raconte :

Avant tout il faut remonter à 2011.

Je suis aux Beaux-Arts dans une école des Pyrénées-Atlantiques (aaaah le Sud-Ouest <3) et mon projet de fin d’étude ainsi que mon mémoire portent sur la presse féminine.

Cette presse c’est ma passion.

Je m’y attache très jeune lorsque ma mère me glisse entre les mains un exemplaire du « Miroir des Modes » de 1901.... Les illustrations, les publicités désuètes, la préciosité des tenues de l’époque, les précis de savoir-vivre et les recommandations sur les bons fards à adopter en société, tout, tout, TOUT, me plait.

Adolescente je me met à dévorer les magazines ELLE, Vogue, L’Officiel. Puis viennent ensuite des titres plus singuliers comme Citizen K, Magazine, Egoïste ou Exhibition Magazine. Grâce à ces titres prestigieux et à leurs signatures visuelles, j’ai pu esquisser une approche sensible et personnelle vis-à-vis de cette presse. Cela m’a enfin et surtout permis de mettre en exergue un intérêt prononcé pour la mode, l’art, le graphisme et les métiers de savoir-faire gravitant autour.

En somme, un champ de création immense qui m’autorise à me projeter non pas au travers d’un seul « métier », mais en abordant la notion de travail grâce à une pratique qui me permet d’établir des passerelles avec tous mes centres d’intérêts. Le tout en contribuant au regard singulier et éternellement curieux que je porte à l ‘ensemble de ces domaines.

J’ai obtenu mon diplôme avec les félicitations du jury et après avoir mis de l’ordre dans mes envies folles et les possibles, j’ai fait mes valises direction Paris.

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Expérimentations autour de la presse féminine
pour mon projet de fin d’études intitulé « Pétouille ».

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Première étape: Paulette Magazine.

J'avais découvert ce mag dès ces prémices, alors même qu'il n'était qu'une page Facebook à la recherche de contributeurs.

J'ai écris pour leur dire combien j’adorais leur projet et une dizaine de jours plus tard je démarrais l’aventure.

Je m’occupais d’une partie de la communication externe, de visuels pour les soirées, les évènements, illustrais des articles pour les pages « shopping » du magazine, ceux des tutos de la rubrique « Coquette » visibles sur le web, et même des couvertures.

Je participais aussi au design des sites crées à l’occasion de concours ou d’évènements.

Bref, tout ce que je regardais jusqu’à présent d’un oeil admiratif, j’avais à présent l’occasion d’y participer pleinement.

J’ai eu en un an une formation express incroyable et une immersion dans le monde du travail hyper stimulante.

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Réalisation de typographies pour orner les pages « E-Emplettes » 
du magazine Paulette.

Jeux de motifs illustrant les DIY coiffures sur le site de Paulette Magazine

Réalisation des illustrations et des typographies de la couverture du numéro 
« Nananas », Paulette Magazine n°9.

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À l’été 2013 j’ai été approché par le magazine Citizen K International et je suis partie pour d’autres aventures: le rythme des bouclages dans le milieu de la presse !

Titre pour lequel je travaille toujours.

Passionnant, en constante évolution, ces périodes sont assez romanesques puisque toujours incroyablement différentes. J’étais une fervente lectrice depuis mon adolescence de ce magazine singulier, au ton et à l’esprit aussi sélectif, subversif et enjoué que Kappauf, son fondateur.

Magazine haut de gamme et indépendant, sa périodicité de quatre sorties annuelles se cale parfaitement sur mes envies puisqu’entre deux bouclages, je lâche mon écran pour retrouver papier et crayons et ré-endosser mon habit d’illustratrice.

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Sélection de maquettes réalisées pour le magazine Citizen K International
 entre 2013 et aujourd’hui.

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C’est justement durant cette période d’entre-deux que j’ai rencontré Alexandra et Nelly.

Elles étaient alors en pleine refonte de leur identité graphique et avaient découvert mon profil.

Nos univers et caractères ont vraiment bien matchés, ouais ouais !

J’ai travaillé sur leur nouveau logo et l’identié visuelle complète de leur site internet. Je continue depuis à réaliser pour elles des invitations et de nouvelles illustrations qui viennent compléter la riche collection de coachings beauté de ces deux fonceuses jamais à cours d’idées (Petit update pour celles qui ne connaitraient pas encore les ateliers beauté de MakeMyBeauty). Coaching que j’ai moi même pu tester et qui fera l’objet d’un prochain sujet car oui, par leurs conseils avisés, les filles ont un peu changé ma vie (pas rien de le dire avec ma peau de pizzaïolo qui s’est un peu trop exprimée dès mon arrivée à Paris).

Me voici donc revenue à notre rencontre et à mon premier post !

Pour mon premier sujet il fallait trouver une jolie façon de me présenter à vous. Aussi, avec la liste des éléments précédemment cités que j’affectionne, j’avais bien une idée en tête: l’univers de la presse, plus généralement de la mode, un penchant évident pour la photo et l’envie de vouloir rester, malgré tout, toujours un peu en retrait (pour découvrir et apprendre de façon discrète et concentrée), le tout saupoudré d’un goût prononcé pour le Beau. Évidence pour moi, il fallait que je vous amène dans les coulisses d’un défilé !

J’ai donc retrouvé Flore le 2 mars dernier au Palais de Tokyo pour le défilé Rochas Automne-Hiver 2016.

Flore travaille au sein de la maison Shiseido qui regroupe notamment la prestigieuse marque de cosmétiques Clé de Peau, partenaire maquillage de notre défile.

Ce dernier est prévu à 17h, mais nous sommes sur place dès 15h pour assister au joyeux manège des derniers préparatifs et à la mise en beauté des mannequins.

Nous rencontrons la make up artist Lynsey Alexander qui nous dévoile les palettes inspirantes déclinées sur chacune des filles. Elle nous raconte l’histoire de ce défilé et ses inspirations.

Notre femme Rochas nous vient donc des années 60. Son teint est nude, clair, lumineux, extrêmement naturel et les pommettes à peine rosées.

Elle possède une moue boudeuse à la Brigitte Bardot et ses lèvres sont enveloppées d’une teinte pêche pastel, délicatement déposée au doigt, avec une approximation calculée pour un effet « baiser torride au détour des calanques ».

Les paupières sont d’une teinte chaire légèrement ombrée, le tout rehaussé d’un parfait effet glossy très justement dosé.

Le mascara est quand à lui posé uniquement au ras des cils, en omettant les pointes, comme pour suggérer un maquillage altéré par une journée folle.

Pour la coiffure, Paul Hanlon s’est aligné sur le côté faussement effortless du make up. Les cheveux sont frais, légers, laissant vivre librement les mèches aériennes avec pour idée « la tramontane s’en est chargée ». Ici et là, deux simples et fines barrettes encadrent un visage.

Cette base de maquillage neutre délicieusement lumineuse prends tout son sens une fois les habits de lumière enfilés. Crêpe de soie, mousseline, cigaline, broderie, dentelles et autres motifs floraux dessinent la théorie abstraite du directeur artistique Alessandro Dell’Acqua.

Tel un jardin d’hiver aux tonalités fortes, profondes, parfois insolites, les fleurs sont brodées au fil, les coutures dorées, les paillettes multiformes et multicolores pour une invitation certaine au divertissement et à la joie. Chaque silhouette évoque la spontanéité, une légèreté évidente qui semble directement née du désir.

Pour parfaire ces silhouettes, les souliers aux talons outrageusement compensées signent l’ensemble. La police des frêles chevilles crie au scandale, nos rétines en redemandent. Ornées de satin, broderie et velours, ces chaussures-métronomes donnent l’impulsion à un rythme et une démarche éminemment déterminés.

Nos silhouettes au teint frais prennent soudain vie, foulent le sol en cadence et incarnent à merveille un décalage saisissant entre délicatesse et détermination.

Réduire la polyphonie décorative à une partition fraîche et minutieuse: maison Rochas, le message est bien passé. Rompez !

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Backstage du défilé Automne-Hiver 2016 de Rochas : 
La Mise en beauté by Clé de Peau Beauté 
et les différentes nuances déclinées sur le teint,
les yeux et les lèvres des mannequins du défilé Rochas. 

La make up artist Lynsey Alexander à l’oeuvre 
et le croquis référent pour le make-up du défilé Rochas.

Ensemble de la gamme de soin Clé de Peau Beauté utilisée pour le défilé
et le détail de sequins brodés aperçus en backstage.

Place au défilé !

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Je vous glisse ci-dessous les références des produits Clé de Peau Beauté utilisés sur le défilé.

Malheureusement la marque n’est pas encore disponible en France et les produits proposés sur l’e-shop uniquement livrés aux USA.

Mais cette marque fait tellement parler d’elle et de ses prouesses qu’on entretient un bel espoir de la voir bientôt arriver chez nous. Si c’est la cas on vous en informera sur le blog et d’ici-là, il nous reste qu’à croiser les doigts !

 • Teint: Radiant cream foundation

• Joues: Powder brush duo

• Yeux: Cream eye color solo in sophisticated / Soft beige 304 / Perfect lash Mascara 1

• Lèvres: Extra rich lipstick 227

Merci à la maison Rochas pour ce défilé vraiment excitant.

Merci à Alexandra, Nelly et aux équipes de Clé de Peau pour ce moment privilégié.

J’espère que ce premier article vous a plu et que mes futures découvertes vous seront inspirantes !

Pour le prochain article, je peux déjà vous le confier, il sera question de fragrance, d’hommage aux créations originales et de notre quête folle de l’effluve parfaite.

À très vite !

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