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Capillotractée

REPORTHAIR

Barbierophobie. Ou phobie du coiffeur si vous préférez...

Pour comprendre ce mal qui ronge plus d’une française sur 10*, il faut aller farfouiller dans les méandres des souvenirs de mon enfance.

Plantons le décors: j’ai 7 ans, un carré affuté et mes rendez-vous mensuels pour l’entretenir me fatiguent, fatiiiguent… Je rêve alors de cheveux légers, longs, libres ! Mais il n’est pas d’acte manqué sans révélateur de conflit inconscient. Aussi, en ressortant d’une des séances de celui qui allait devenir mon bourreau, l’oeil hagard et la coupe asymétrique, croyez-bien que mon statut d’enfant ne me faisait pas justice. Ma soeur hilare, ma mère aveuglée par sa référence à Louise Brooks, mon père levant les yeux de son journal sans discerner le moindre changement (je revivrai cette même scène quelques années plus tard: à mes 15 ans, en arborant fièrement devant lui une couleur permanente rouge outrancière - « Je suis fin physionomiste » qu’il dit). Pour info, j’avais quand même un décalage de deux bons centimètres d’un côté à l’autre. Carré court, bas de l’oreille droite apparente, l’autre pas - Image de champignon atomique -.

Je passerai sur l’autre chapitre ou ma mère s’est improvisée « frangiste en gros » à coup de scotch et de couteau de cuisine. Une reconversion payante puisque me voilà aujourd’hui, encore tremblante, évoquant ces souvenirs douloureux.

En matière capillaire vous comprendrez que, par la force des choses, je me suis éloignée des envies de changement de têtes radicaux et autre idée farfelue d’aller chez le coiffeur « pour me faire du bien » - hin hin hin -.

Pendant des années, j’ai donc laissé mes cheveux vaquer à leurs occupations: longs, tentant une mèche ici et là, mais toujours en demandant un rendu « na-tu-rel » à quiconque leur donnait un coup de ciseau. Car de toute manière, je situe les hautes sphères de complexité d’un brushing au stade du démêlage des cheveux. Au delà, rien à faire, je pige rien. Et toute personne croisée où je décèle une tresse ou deux épingles méritent selon moi le respect d’un Prix Nobel.

Ma crinière et moi avons donc convenu d’un compromis pour les coupes; rythme de croisière: un rendez-vous annuel. Je coupe généralement en début d’année et laisse ma divine crinière le soin de pousser, rebiquer, s’emmêler jusqu’à la coupe suivante.

the_reporthair

Jusqu’au jour où, un mail.

Objet: « Un coiffeur privé chez vous / The reporthair ».

Le nom fait tilt, j’avais déjà eu l’occasion de découvrir une partie de l’équipe lors d’un évènement Yves Rocher. Coiffée comme jamais, l’expérience avait été divine puisque j’avais découvert un soin qui ne m’a plus quitté depuis

- le « Botanic Therapy Sérum Exceptionnel » d’Yves Rocher, un sérum qui protège et densifie le cheveu: 2-3 pressions dans la main, on répartit sur les longueurs sèches ou humides, le cheveux devient alors gainé et texturisé. Magie ! -

et que j’étais repartie avec AU MOINS 10 épingles dans les cheveux. Consécration capillaire.

Ce mail, c’est Sophie Cornay la fondatrice de The reporthair qui me l’écrit. Et à la lecture de son mail j’ai bien l’impression qu’elle a mené une enquête sur moi tant elle semble connaitre mes craintes et vouloir me rassurer, capillairement parlant.

Sophie est une passionnée. Avant de s’engager dans cette folle aventure de The reporthair (aidée par sa belle-soeur Marie, co-fondatrice), c’est une femme mordue de startups qui officiait en banque d’affaires. En 2013 elle balaie tout, et c’est au contact de professionnels de la coiffure inspirants et tout aussi passionnées qu’elle que son envie de dépoussiérer le milieu lui apparait de façon évidente (vous le voyez mon bourreau tendance asymétrique, là, dans le rétroviseur ?) Son idée est brillante: inspirée à la fois par nos rythmes de vie soutenus et de notre prise de conscience à vouloir ralentir (#slowlife comme ils disent), l’idée de The reporthair se situe à l’exact intersection des deux; j’ai pas l’temps, alors gagnons-en. Les rendez-vous en salon sont souvent une tannée à caler dans nos agendas. Alors si le coiffeur se plie lui-même à nos horaires, n’ayons pas peur des mots, c’est une révolution. J’ai dit banco !

La prise de rendez-vous se déroule 3 étapes: • La réservation en ligne: à vous de choisir selon vos disponibilités ! The reporthair officie 7j/7 de 6h à 22h. Folie ! • L’équipe prend contact avec vous pour une consultation personnalisée: selon votre type de cheveu, vos envies et la prestation souhaitée (coupe / couleur / brushing / coiffure / maquillage), le professionnel le plus adapté à votre profil vous est assigné • Une fois le règlement en ligne effectué, le coiffeur attitré reçoit vos informations relatives au rendez-vous et s’y prépare pour le jour J

Quelques jours plus tard, je conviens donc d’un appel avec Sophie pour mettre en place mon futur rendez-vous. Type de cheveux, couleurs, envies, tout est passé au crible. Sophie est douce, sa voix sourit, elle est hyper pro (c’est peut-être un détail pour vous mais pour moi ça veut dire beaucoup). Je lui confie mes déboires capillaires, mes appréhensions et mes lacunes de chignon: elle me rassure, tout est fait pour passer un moment agréable entre des mains expertes et bien-intentionnées ! Bon, bon… Après réflexion j’opte pour une coupe et une couleur et me voit confiée à Dhouha, coiffeuse aguerri et coloriste émérite.

Le jour J est enfin arrivé ! Dhouha emménage avec tout son matériel sous le bras. Quand je dis tout ce n’est pas seulement ses paires de ciseaux fétiches et son sèche-cheveux. C’est aussi le bac, les produits et la bonne humeur en prime. Et curieusement, quand on sait de quoi il s’agit, ça paraît grand comme un mouchoir de poche. Donnez-lui deux secondes… c’est prêt !

Première bonne impression: Dhouha… est super bien coiffée ! Hop hop hop, je vous vois venir. Pas d’épingles ni fanfreluches: coupe naturelle, cheveux brillants au tombé impeccable. J’ai envie d’être elle. La sérénité m’envahit.

En tant qu’élève studieuse, j’ai crée un tableau Pinterest pour l’occasion: inspirations coupes, couleurs et mèches. Mon crédo: toujours la même ritournelle, du « na-tu-rel ». En lui expliquant que je pars souvent le matin avec le chignon déglingué avec lequel j’ai passé la nuit je l’aide à cerner le personnage. Et lorsqu’elle me parle de coiffure « faussement négligée », du « travaillé mais en même temps facile à vivre » je me dis qu’on parle bien le même langage.

Pour la longueur, on décide d’alléger d’une dizaine de centimètres. Ce sera donc une coupe droite et légèrement effilée pour le côté spontané. Mais sans dégrader ! Car dégradé = la cata des cheveux fins et raides comme les miens. Curieusement, la plupart des coiffeurs rencontrés jusqu’alors m’en proposaient justement un  - pouce en l’air les gars -.

Pour ce qui est de la mèche je lui demande une « Damas ». Comprendre une mèche comme Jeanne Damas: sous les yeux, exploitable à gauche ou à droite et même au milieu. Un peu comme on aurait demandé une « Bürki » en 2012 alors que  l’« ombré hair » de l’animatrice de Canal+ fleurissait sur toutes les têtes féminines de France et de Navarre (moi comprise).

Enfin pour la couleur il fallait ré-uniformiser l’ensemble; mes longueurs étant bien plus claires que mes racines - vestiges de l’été passé, sud-ouest adoré -. Nous avons donc choisies ensemble une teinte légèrement plus sombre qui s’estomperait progressivement pour esquiver toute racines intempestives, et qui à la longue, bonus, donnerait de la lumière à mes pointes.

Première étape, la coupe: tout se passe merveilleusement bien d’autant plus que Dhouha opère sur cheveux secs. L’évolution est donc visible à l’instant T, pas d’attente lancinante infligée jusqu’au séchage pour vérifier si nos voeux ont bien été exhaussés. Ici on réajuste à tout moment et on conclut ensemble une fois l’équilibre saisi.

Deuxième étape, la couleur: le vrai moment de détente. Dhouha est hyper prévenante et le massage du cuir chevelu un véritable bonheur. D’autant plus appréciable quand on se re-connecte et que l’on réalise que l’on est bel et bien chez soi. Pas de re-descente, on reste dans son cocon, et c’est toute la justesse et le plaisir de ce genre de prestation.

Troisième étage, le final ! On sèche, on texturise, on met en place. Devinez quoi ? Ça tombe impec’. J’ai limite la larme à l’oeil tellement suis ravie du résultat. La discussion continue avec Dhouha, on prend un thé, on parle du choix du parfait chapeau, on profite du soleil sur le balcon. En somme on prends le temps de s’offrir une parenthèse avec un expert passionné.

Conclusion: du 5 étoiles ! Une expérience de qualité pour un résultat au dessus de mes attentes. La sensation d’être dans de bonnes mains dès la prise du rendez-vous grâce au diagnostic personnalisé est vraiment appréciable; constater que nos informations ont bien été transmises à notre coiffeur privé pour la préparation du jour J l’est d’autant plus. Quant au plaisir de pouvoir trifouiller dans ses cheveux une fois la porte refermée sans que tout le salon vous regarde… le bonheur vous dis-je !

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Pour qui ? Les parisiennes pressées et stressées du chignon qui veulent s’octroyer une vraie parenthèse détente.

À quel moment ? Quand vous voulez ! Ou presque: service disponible 7j/7 de 6h à 22h.

Un bonus ? Pour que notre statut de privilégié perdure, The reporthair nous offre 100 points en partageant le résultat de votre séance et votre expérience sur Instagram, soit l’équivalent de 10€ sur notre prochaine commande.

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À très vite pour de nouvelles découvertes ! (j’ai une liste longue comme le bras)

With Love... Audrey

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* chiffre totalement inventé, farfelue que je suis
publié le lundi 9 janvier 2017 Bonnes adresses
2 commentaires
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  1. Audrey, le 9 janvier 2017 à 18h41

    Excellent !
    Merci pour ce moment…….euh……de lecture !

    Pas de chance pour moi, j’habite un peu trop au sud pour bénéficier de ce service……

  2. Iris, le 19 janvier 2017 à 02h52

    Quel est ce superbe rouge à lèvres ?

    Bises,

    Iris

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